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Comment fonctionne le Launch Control ?

Toujours dans l’optique de rechercher des hautes-performances, le Launch Control est une option d’aide pour résoudre le problème de lag. C’est un outil de performance car adapté aux autos ou motos de sports mécaniques dont les motorisations sont déjà optimisées. On est donc à un stade avancé qui n’est pas adapté à tout type de moteur électrique, hybride, diesel, ou essence, qu’il s’agit de véhicules neufs ou d’une voiture d’occasion. Il est plutôt utilisé pour optimiser le démarrage des voitures de course.

 

Qu’est-ce que c’est ?

 

Littéralement, le Launch Control se traduit par « contrôle de lancement”. Il s’agit d’une option électronique qui permet d’optimiser l’accélération de votre bolide quatre-roues ou deux-roues sur les chapeaux de roues, à partir d’un départ arrêté.

Comme le Pop and Bang, ce procédé requiert également une combustion retardée au niveau de l’échappement. En effet, le Launch Control, lui aussi, peut créer des flammes et des pétarades à ce niveau. On constate aussi une ressemblance par rapport au fait que ce sont des options anti-mécaniques.

Cependant, il faut comprendre que ce sont deux interventions différentes du côté de la mécanique. Si le crackle map intervient au niveau de la décélération, le Launch Control s’active lors de l’accélération. Et si le crackle map est pour le fun au niveau de la sonorité, donc pas nécessaire au niveau technique, le contrôle de lancement, quant à lui, permet d’améliorer les départs lors des rallyes ou des courses en chrono.

 

 

Comment faire le Launch Control ?

 

Normalement, l’injection de carburant se fait dans la chambre à combustion. Mais ainsi, le volume de gaz d’échappement n’est pas suffisant pour avoir une pression assez haute dans le circuit d’admission. Donc, pour y remédier, le préparateur moteur va opérer une injection directe entre la culasse et le turbo pour ensuite faire brûler le carburant pendant qu’il est dans l’échappement. De cette manière, l’engin peut démarrer dès que le conducteur lâche la pédale d’embrayage.

Néanmoins, ce n’est pas une option qui se lance automatiquement à chaque démarrage. Il faut donc l’activer. C’est là que cela se complique un peu. En effet, cette opération n’est pas identique pour tous les modèles d’automobiles sportives. Comme l’entrée en virages, elle peut être plus ou moins difficile en fonction de l’auto. Il est certain que l’activation de cette option est différente pour une Bugatti Chiron et pour une Ford Mustang ou un autre véhicule coupé sport.

À noter qu’il est possible de trouver le Launch Control sur certaines voitures avec boîte automatique. Mais les fonctions ne sont pas les mêmes. Cette option intégrée reste une option d’aide électronique au démarrage, sans la fonction anti-lag. L’opération n’est donc pas exclusivement pour les véhicules à boîte manuelle.

Il est possible de demander d’autres options de reprogrammation pour votre voiture de sport avec le Launch Control si vous débutez dans cet univers ! Le mappeur pourra alors vous les proposer en package. Mais vous pouvez aussi demander d’autres modifications particulières pour une voiture restylée. Mais il faut prévoir le remplacement de certaines pièces mécaniques comme la valve, la fourche, un roulement de roue ou plus, les roues motrices, les freins, les amortisseurs, etc. L’objectif est d’optimiser le moteur, donc, il faut que toutes les pièces soient adaptées à cette amélioration.

Pour une transformation intégrale, il est possible de demander l’augmentation du couple et de la puissance afin d’exploiter la vitesse maximale du véhicule, de réduire la consommation de carburant, ou de choisir une conversion éthanol ou d’installer un boîtier E85. Néanmoins, le mpg (miles per gallon ou conversion litres aux 100) et le “fuel efficiency” (rendement d’une auto par rapport à sa consommation), dépendent de la tenue de route du pilote.

 

Pourquoi le faire ?

 

Si la manipulation peut être compliquée comme on l’a évoqué plus tôt, pourquoi faire le Launch Control ? En fait, pour un véhicule avec un moteur turbocompressé, il y a ce délai entre le moment où l’on appuie sur l’accélérateur et l’instant où l’on remarque la propulsion de la voiture. C’est ce qu’on appelle lag, et il constitue vraiment une faille pour une voiture de course, car les secondes comptent. Le mythique légende de Formula one, Lewis Hamilton, ou un autre professionnel du sport automobile confirmera sans doute cette réflexion.

C’est donc pour résoudre ce lag que l’on fait appel à un mappeur pour faire le Launch Control. Avec cette option, la voiture sportive accélère doucement, mais plus rapidement sans pour autant patiner ni endommager le moteur avec un sur-régime (ce qui peut arriver avec l’embrayage ou la boîte de vitesses). Cette option est donc particulièrement utile pour les fans du départ arrêté en motorsport. Mais les drivers adeptes de flammes pendant un drift ou lors d’un rallye peuvent aussi demander ce service.

Les voitures à moteur atmosphérique ne présentent pas ce genre de souci . En effet, l’accélération est immédiate quand le conducteur appuie à fond sur la pédale dédié. C’est grâce au papillon qui s’ouvre pour autoriser l’entrée de plus d’air et plus d’injection de carburants. Ainsi, le couple est disponible directement.

Cependant, outre ces côtés mécaniques, il en va aussi du plaisir de conduite. Pour profiter pleinement de la sportivité du véhicule, tout entre en compte : le confort dans l’habitacle, la maniabilité du volant ou de la console centrale, la performance des éléments de motorisation et des parties électroniques, la lisibilité du tableau de bord, et même les crispations des pneus.

C’est pour cette question de confort et de côté pratique que les marques Premium comme Audi sport, BMW série 1 à 5 et sport, Mercedes classe C jusqu’à maintenant préfèrent les boutons physiques à l’écran tactile, désignant ce dernier comme un perturbateur. L’efficacité au démarrage est donc une option à ajouter pour que tout soit parfait.

 

PS : Le Launch Control, à lui seul, n’affectera pas l’assurance-auto, ni les procédures lors d’une concession. Après tout, l’assurance a toujours été une autre affaire pour une voiture de course.

 

 

 

Comment l’utiliser correctement ?

 

Pour que le Launch Control soit intéressant en racing, il faut impérativement savoir l’activer et l’utiliser correctement. Mais comme nous l’avons vu précédemment, tout dépend du véhicule.

L’agilité du conducteur joue un rôle important. C’est d’ailleurs le pilier de l’activation ou non du processus. En fait, il est nécessaire de préparer cette opération avant le départ. Si ce n’est pas le cas, il vaut mieux démarrer avec un départ classique. C’est l’idéal s’il n’a pas pu l’activer à temps.

D’autre part, il faut aussi lancer le Launch Control seulement si le moteur est suffisamment chauffé. En pratique, les étapes sont les suivantes :

  • Le moteur doit avoir tourné pendant au moins 15 minutes, puis désactiver.
  • Désactiver le système de contrôle électronique du véhicule (ESC – Electronic Stability Control ou ESP – Electronic Stability Program).
  • Enfoncer à fond les pédales de frein et d’accélérateur en même temps.
  • Stopper le freinage après les environs de 3 000 tours.
 
 

Les points négatifs

 

Effectivement, le procédé n’est pas sans risques. Si le Launch Control peut vous faire gagner en départ, il peut aussi vous faire gagner un malus. Rien que le fait qu’il faut l’activer à chaque fois peut être un désavantage. Son utilisation exige ainsi plusieurs pratiques, lors d’un stage de pilotage par exemple, avant d’être efficace. Visionner un essai vidéo serait aussi un plus. La complexité de l’activation dépend du véhicule qui plus est. Il peut alors impacter les modes de conduite du pilote.

Vous avez sans doute déjà vu des vidéos où les scènes peuvent faire croire à des trucages : des voitures de sport très performantes (BMW M4, Mercedes-AMG C63 S, une Porsche 911 Carrera 4 GTS type 991), mais qui perdent une course de 400 m face à un véhicule citadine qui n’est pas censé faire la course (Volkswagen Polo BlueMotion). Un magazine anglais a expliqué que c’est à cause d’une mauvaise anticipation de l’activation du Launch control. Si l’opération a été effectuée au dernier moment, il peut faire perdre de l’avantage au départ.

Par ailleurs, il y a aussi des risques mécaniques, notamment au niveau des soupapes et du turbo. En effet, il faut que les pièces soient changées pour supporter la combustion retardée. Le préparateur doit être vigilant lorsqu’il vérifie sous le capot ou effectue le calcul différentiel lors d’une reprogrammation.

 

 

 

 

 

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